98% des professionnels de santé qui ont participé à un sondage en ligne de Nuance Communications et HIMSS ont déclaré avoir éprouvé des sentiments de surmenage, d'épuisement professionnel.
Depuis des années maintenant, la pression sur les professionnels de la santé du monde entier s'intensifie, avec le vieillissement de la population, des exigences accrues en matière de documentation, et la pandémie mondiale COVID 19 qui, pour 88% d’entre eux, a exacerbé le phénomène.
Dans une enquête auprès des médecins et des infirmières de 10 pays différents, HIMSS a cherché à mieux comprendre les points de vue sur le surmenage professionnel, ses causes profondes et ses solutions potentielles.
Le manque de contrôle sur leurs journées de travail à rallonge, et la rémunération pas toujours en conséquence ajoutent du stress au surmenage.
C'est ce stress et cette surcharge qui, lorsqu'ils sont excessifs et persistants, conduisent aux symptômes que nous associons à l'épuisement professionnel des cliniciens : sensations d'épuisement, éloignement mental accru de son travail, efficacité professionnelle réduite.
« Le COVID a évidemment massivement augmenté le niveau de stress et de travail que les cliniciens ont dû faire. » Dr Afzal Chaudhry, directeur du numérique, Cambridge University Hospitals NHS Foundation Trust, Royaume-Uni
Une étude menée d'employés de l'Université de Saragosse en Espagne a associé des charges de travail hebdomadaires de plus de 40 heures à un risque accru d'épuisement « frénétique », un surmenage professionnel ; 88 % des médecins et 43 % des infirmières participant à l'enquête en ligne de Nuance et HIMSS ont déclaré qu'ils dépassaient ce seuil dans un environnement qui, contrairement au monde universitaire, présente le stress et le surmenage associés à la préservation de la vie et du bien-être humains.
Les charges de documentation contribuent également de manière significative au surmenage professionnel, signalées par 82 % de tous les médecins participants et 73 % de toutes les infirmières participantes. Cette découverte intervient peu de temps après que le Journal Of The American Medical Informatics Association a publié un article liant l'épuisement professionnel des cliniciens à une documentation accrue.
« Il y a tellement de paperasse lorsqu'une opération est effectuée…» Dr Esther Bloemheuvel, Clinicienne en formation avec résidence en chirurgie orthopédique, Sint Maartenskliniek, Pays-Bas.
La reconnaissance vocale est une solution pour diminuer le surmenage lié à cette surcharge de travail. Les comptes rendus rédigés par un logiciel de reconnaissance vocale sont beaucoup plus rapides qu’au clavier et plus complets. Le temps passé à rédiger les comptes rendus médicaux peut être divisé par 5.
Les rapports complets examinent dix facteurs différents qui réduisent le risque surmenage professionnel. En voici trois, avec des exemples de réponses des cliniciens :
Un style de leadership collaboratif
« Le besoin du bon équipement et d'une bonne logistique », a déclaré Nicole Mercier de France.
Fiabilité des plans de travail
« Pour le personnel infirmier, c'est avant tout la fiabilité du registre de garde qui compte, ne pas devoir toujours le remplir la nuit parce qu'une personne est tombée malade. Cela crée beaucoup de stress », a répondu le professeur Christel Bienstein d'Allemagne.
Processus documentaires efficaces
« Investir dans des outils et des processus numériques pour rationaliser la bureaucratie, par exemple réduire la charge de travail en matière de documentation », déclare le Dr Clair Sullivan d'Australie.
La reconnaissance vocale est l’outil qui permet de réduire sensiblement la charge rédactionnelle.
HIMSS observe également la perception des technologies de l'information et de la communication dans les soins de santé, citant les cliniciens sur leur capacité à « réduire le stress » et à « faire face aux tâches à venir ».
Un professionnel de santé a dit « La technologie aide les cliniciens à réduire le stress et à être présents avec leurs patients, ce qui contribue à renforcer la relation thérapeutique ».
Un compte rendu rédigé avec un logiciel de dictée vocale comme Dragon Medical One sera bien plus détaillé, l’auteur étant moins avare de paroles à dicter que de mots à taper. La reconnaissance vocale a démontré que les reportings sont bien plus complets avec son utilisation.
Méthodologie de l'enquête : Nuance Communications a chargé HIMSS d'enquêter auprès des cliniciens de neuf pays différents, entre le 19 novembre 2020 et le 26 février 2021. 443 cliniciens y ont participé. 416 cliniciens d'Australie, de Belgique, du Danemark, de France, d'Allemagne, de Norvège, de Suède et des Pays-Bas ont répondu à un sondage en ligne. 27 cliniciens de ces pays, de la Finlande et du Royaume-Uni, ont également été interrogés dans le cadre d'une enquête téléphonique qualitative.
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